Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de la santé !
A cette occasion, nous voulions nous poser la question : faut-il être riche pour être en meilleure santé ?
À l’heure où le pouvoir d’achat est au cœur du débat présidentiel, où l’inflation a franchi le seuil des 4% en mars, est-il vrai qu’il faut disposer de moyens financiers conséquents pour se maintenir en bonne santé ? Décortiquons quelque peu la question dans cet article.
Oui, niveau de richesse et santé sont corrélés !
Les plus aisés vivent plus longtemps et en meilleure santé. L’INSEE le confirme d’année en année :
« Ainsi, en 2016 parmi les 5 % les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus modestes, soit 13 ans d’écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus modestes. »
Avec ou sans diplôme, plus on est aisé, plus l’espérance de vie augmente. Et c’est vrai pour « toutes choses égales par ailleurs » (incluant sexe, âge, diplôme, catégorie sociale et région de résidence)
Ainsi le niveau de vie en lui-même, en facilitant la prévention et l’accès aux soins, est une des causes directes d’une bonne santé.
De plus l’INSEE montre que les personnes plus modestes sont davantage portées vers des comportements addictifs à risque comme la cigarette et l’alcool.
Oui réduire les inégalités contribue à améliorer la santé du plus grand nombre !
Mais constatons que depuis 2012 l’espérance de vie augmente moins rapidement avec le niveau de vie : la santé publique a des effets tangibles ! Alors investissons dans notre système de santé : l’accès au tiers-payant, la qualité des soins et de l’accompagnement thérapeutique, le 100% pour de nombreuses maladies, etc.
Mais faut-il attendre que le système change pour changer soi-même ?
Quel que soit son niveau de vie, il est possible d’agir au quotidien pour soi et pour ses proches.
Faciliter et maintenir l’accès à l’information et à ses droits ?
Nous avons un des systèmes de santé les plus protecteurs que de nombreux pays nous envient : l’accès au tiers-payant, la qualité des soins et de l’accompagnement thérapeutique, le 100% pour de nombreuses maladies, etc.
Dépenser un peu plus pour mieux se nourrir ?
L’alimentation est passée de 29% (1960) à 17% (2019) du budget moyen. N’avons-nous pas atteint un palier bas ? Trop bas ?
Revenir à une cuisine maison, de saison, locale et finalement souvent moins chère. Même sans être Top Chef, nous pouvons tous apprendre à mijoter quelques petits plats. Notre santé est aussi liée au temps que nous y consacrons !!
Investir dans une paire de baskets ? Un abonnement en salle ?
Une paire de basket, et c’est parti on peut aller courir dans les bois ou même marcher. 30min par jour de marche suffisent pour nous maintenir en bonne santé et lutter contre la sédentarité. Même le prix de l’abonnement à la salle de sport n’est plus un luxe aujourd’hui, dès 19€ par mois. Soit le prix de deux paquets de cigarettes.
Éloigner les écrans et prendre soin de son sommeil ?
En 2019, pour la première fois le temps de sommeil quotidien est passé sous la barre des 7 heures, durée minimale recommandée pour une bonne récupération et pour limiter les risques de santé. Un peu moins de séries, d’écrans, c’est à la portée de tous, non ?!