Marcher activement, pédaler, courir, nager, c’est bon pour le cœur et bien d’autres parties du corps ! Savez-vous que pratiquer ce type d’activité d’endurance est aussi excellent pour le fonctionnement du cerveau, notamment pour les personnes de 65 ans et plus ?
L’activité physique pour lutter contre la maladie d’Alzheimer
Et non, il n’y a pas que les activités intellectuelles qui permettent de limiter le risque de démence chez les personnes âgées.
Selon de nombreux chercheurs, les activités d’endurance régulières permettent de diminuer les risques de déclin cognitif donc possiblement de la maladie d’Alzheimer. On vous explique tout. Pendant l’activité physique, le corps sécrète une hormone appelée irisine. Cette dernière joue un rôle dans le métabolisme énergétique et favorise la croissance neuronale de l’hippocampe du cerveau, une région du cerveau qui a un rôle essentiel sur la mémoire et l’apprentissage.
On note même, selon Taya Collyer, Phd de l’Université Monash à Victoria, en Australie, qu’il y a une corrélation entre l’activité physique et le risque de démence.
Une expérience auprès de 17 000 personnes âgées a démontré que ce risque était le plus élevé chez les personnes qui avaient des vitesses de marche plus lentes associées à des scores de mémoire plus faibles au fil du temps.
Le saviez-vous ? Une activité d’endurance comme une séance de 30 minutes de marche active, de vélo ou de natation à raison de 3 fois par semaine est quasiment aussi bénéfique qu’un entraînement purement cognitif(exercices de mémoire). Et la combinaison régulière de ces 2 activités au fil de la semaine démultiplie des bénéfices face au vieillissement du cerveau.