En cette semaine mondiale de la santé mentale, revenons sur le phénomène d’addiction venu des réseaux sociaux. Qu’est-ce que le doomscrolling, ce phénomène qui met à mal la santé mentale des ados ?
Cette notion signifie littéralement « défilement morbide ». Autrement dit : faire défiler compulsivement des informations sur les smartphones.
Et oui le danger des réseaux sociaux est réel ! Ils ont été faits pour que l’on y passe un maximum de temps. Twitter, Instagram et TikTok l’ont bien compris en intégrant des fil d’actualités infinis basés sur nos préférences et habitudes de consommation. Si les ados ont l’habitude de regarder des contenus anxiogènes, l’algorithme va proposer des contenus qui s’en rapprochent pour obtenir toujours plus d’intérêt auprès de leur cible.
Preuve en est avec la diffusion de la vidéo postée de la jeune ukrainienne sous les bombes à Kiev qui fait le buzz actuellement.
Les contenus à caractère anxiogène, vont accentuer le phénomène de stress chez les plus jeunes. De plus, le cerveau est en pleine construction à cet âge et les émotions sont décuplées.
Selon une étude publiée dans la revue américaine Health Communication, un peu moins d’un adolescent sur cinq (16,5 %) a signalé des niveaux de consommation des réseaux sociaux gravement problématiques. Parmi eux, 74% ont par ailleurs déclaré avoir des problèmes de santé mentale.
C’est notamment à “nous”’, parents et professionnels, d’aborder ce sujet avec eux, d’ouvrir la discussion, de développer leur esprit critique et… n’oublions pas aussi… de donner l’exemple !